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Nouvel éclairage sur les causes de l’inflammation dans le syndrome de Rett

Dans une étude publiée dans Nature Communications, l’équipe de Nadine Laguette montre que la protéine MeCP2 limite l’activation du récepteur cGAS en présence d’ADN cytosolique. Ce mécanisme freine les réponses inflammatoires excessives et révèle un rôle clé de MeCP2 dans le syndrome de Rett.

En savoir plus : The methyl-CpG-binding protein 2 inhibits cGAS-associated signaling; Hanane Chamma1, Soumyabrata Guha1, Roger Junior Eloiflin1, Adeline Augereau1, Pierre Le Hars1, Moritz Schüssler1, Yasmine Messaoud-Nacer1, Mohammad Salma1, Joe McKellar1, Joanna Re1, Morgane Chemarin1, Arnaud Carrier1, Michael A. Disyak1, Clara Taffoni1, Robin Charpentier1, Zoé Husson2, Emmanuel Valjent3, Charlotte Andrieu-Soler1,4, Eric Soler1,4, Maria H Christensen5,6, Søren R Paludan6,7, Florian I Schmidt5, Daniela Tropea8-10, Karim Majzoub1, Isabelle K. Vila1, and Nadine Laguette1*. Nat Commun. 2025 Nov 7;16(1):9827. doi: 10.1038/s41467-025-65713-z.

 

 

Figure avec une légende : Mecp2, gardien de l’inflammation. En présence d’ADN double brin dans le cytosol, Mecp2 est déplacé hors du noyau. Cette protéine interagit avec les ADN double brins dans le cytosol, inhibant leur reconnaissance par le récepteur cGAS et atténuant ainsi la réponse inflammatoires qui en découle, notamment caractérisée par une productions d’interférons (IFN) de type 1. Le déplacement de MeCP2 va aussi induire une réexpression d’éléments transposables (LINE1) qui vont, via l’action de la protéine Orf1p générer de nouveaux substrats d’ADN susceptibles d’activer les réponses inflammatoires dépendantes de cGAS.